Amadou Mactar Ndiaye leader du PRC: « Je suis prêt à descendre dans la rue pour barrer Ousmane Sonko »

Read Time:2 Minute, 32 Second

En point de presse, hier dans un hôtel du centre ville de Dakar, le leader du Parti républicain et citoyen (PRC), Amadou Mactar Ndiaye, a fait feu sur l’opposant Ousmane Sonko. Mieux, il avertira la tête de file des pastéfiens en lui rappelant qu’il lui trouvera sur le terrain s’il s’entête à mener des actions subversives contre le président Macky Sall.

Ancien allié du leader de Pastef les patriotes, Ousmane Sonko dans la coalition «Sonko président » en 2019, Amadou Mactar Ndiaye, le leader du Parti républicain et citoyen (PRC), semble devenu aujourd’hui une sentinelle pour le président Macky Sall. La preuve, lors de son point de presse, de ce lundi, M. Ndiaye n’a pas fait dans la dentelle pour prévenir le maire de Ziguinchor. Non sans expliquer les motifs qui lui ont poussé à tourner Sonko président en 2019, Amadou Mactar Ndiaye révélera ceci, «Je suis le premier à quitter Ousmane Sonko avec la coalition Sonko président. On l’a quitté en 2019 parce que tout simplement on s’est aperçu qu’il est en train de faire de la subversion ». «Nous sommes des sénégalais. Il y a des pratiques qu’il ne faut pas encourager, il ne faut pas encourager des forces spéciales, il ne faut pas organiser des submersions. Ousmane Sonko n’est pas plus patriotes que nous. Nous sommes des sénégalais 100. Nos grands pères ont combattu ceux qui étaient là avec des armes. Ce n’est pas lui qui va nous dire aujourd’hui en 2022 c’est ça être patriote. Il est très petit pour nous parler de patriotisme», a-t-il rappelé prévenant, «J’appelle les jeunes du Sénégal à assumer leur responsabilité». «En tout cas, moi Amadou Mactar Ndiaye, je suis prêt à mener le combat de rue pour barrer la route à Ousmane Sonko parce que sinon le Sénégal risque de sombrer dans les lendemains incertains », a-t-il averti Ousmane Sonko.
«Nous sommes à quelques mois de la présidentielle de 2024, il faut que les gens assument leur responsabilité. En tout cas, moi j’ai pris l’engagement sur moi avec les jeunes qui sont là de descendre sur le terrain, de lui barrer la route quid à faire un combat de rue pour fondamentalement permettre au président Macky Sall de continuer à faire son travail. Nous n’allons pas nous accepter ses histoires de faire peur aux gens», insistera-t-il dans ses mis en garde à l’endroit du farouche opposant du régime en place. Pis, minimisera-t-il, «Nous n’avons pas besoin de lui, il n’est pas plus sénégalais que nous. Mieux nous maîtrisons le terrain plus que lui parce que on a commencé le terrain, il était dans son bureau climatisé. Il faut qu’il arrête. Les jeunes sont bien organisés. Il doit savoir que face à lui, les jeunes sont organisés pour mener une bataille politique, une bataille intellectuelle, une bataille médiatique, faire un combat physique s’il le faut pour lui barrer la route».

Le Réveil