Exploitation des jeunes filles issues de milieux défavorisés : La romancière, Fatou Sagar Sémou Pathé Guèye publie un roman de 120 pages intitulé « Confessions posthumes »

octobre 17, 2022

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Entrepreneure et évoluant dans une société de la place, Fatou Sagar Sémou Pathé Guèye vient de sortir un roman de 120 pages, intitulé «Confessions posthumes », paru aux Editions Artiges . Le livre retrace l’histoire de Mossane, orpheline de son état, qui sera confrontée aux vicissitudes de la vie suite au décès de sa grand-mère Mame Thioro, son repère affectif et moral. Tout au long de ce récit, Mossane confie à cette dernière son vécu, ses regrets… . L’auteure se soucie de la condition de la femme, notamment celle qui résulte de l’exploitation des jeunes filles issues de milieux défavorisés. C’est dans ce sens qu’elle aborde la question du «proxénétisme» où l’idée de pénalisation du « client pédophile » est omniprésente, car selon elle, tout comme les proxénètes, les clients exploitent la pauvreté, l’innocence et la crédulité des filles.

Ce roman est aussi un prétexte pour son auteure de poser les problématiques telles que : la prostitution des mineures, les abus sexuels , les grossesses indésirées, le suicide, les conditions sociales précaires en milieu urbain, les difficultés pour enfanter qui relèvent d’un parcours du combattant chez certaines femmes, mais aussi l’amour…

Par ailleurs, cet ouvrage est aussi selon Fatou Sagar Gueye, une manière de rendre hommage à sa défunte grand-mère Mame Oumoule pour ce qu’elle aura représenté pour elle.

J’ai écrit « Confessions Posthumes » pour ouvrir des discussions au sein des familles, dit-elle, et faire réfléchir sur la question de l’éducation de base:

Ne devrait-on pas revenir à la méthode d’antan ??

Celle où l’éducation continuait à se faire même dans la rue où les voisins et même des personnes extérieures avaient leur mot à dire dans le but de tenir l’enfant sur le droit chemin. Fatou Sagar espère que ce roman participera à renforcer la lutte pour les droits de la dignité féminine et pour l’émancipation des femmes.