3 ème Conférence régionale contre le trafic illicite des migrants: Le ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome cite en exemple les mécanismes de lutte du Sénégal

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À Dakar, la capitale sénégalaise, s’est ouverte, hier, la troisième Conférence régionale des Directeurs généraux et hauts commandants des forces de sécurité intérieure et des hauts fonctionnaires de justice sur la lutte contre le trafic illicite de migrants et la traite des personnes. Le conclave de trois jours qui a vu la participation outre de l’Union européenne, a été rehaussé par la participation de plus pays africains et d’ailleurs. Ladite conférence reportée en 2020 pour les raisons de la Covid-19, est co-organisée avec l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et vise à « rassembler les hauts représentants et les points focaux de chaque pays membre ainsi que des organisations membres et partenaires techniques afin d’aborder les différentes avancées » en matière de lutte contre la traite des personnes et le trafic de migrants relatives aux recommandations issues de la Déclaration de Niamey.

En effet cette réunion de Dakar doit permettra également aux participants de valider les prochaines étapes pour la consolidation du mécanisme permanent et le suivi des engagements de la Déclaration de Niamey.

Co-présidant la cérémonie d’ouverture officielle des travaux avec Adamo Philip De Andres, représentant régional du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’ONUDC, Antoine Félix Abdoulaye Diome, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, a rassuré l’engagement du Sénégal à « faire tous les efforts nécessaires pour mettre en œuvre les recommandations de la Déclaration de Niamey mais aussi à contribuer à une meilleure coopération dans les domaines et thématiques couvertes par celle-ci ». « Cette forte volonté traduit tout l’intérêt que Son Excellence Monsieur le président de la République Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine attaché à la problématique du trafic illicite des migrants et de la traite des personnes notamment de la nécessité de les combattre sous toutes les formes. Ce combat s’efforce à nous tous en raison des effets néfastes et dramatiques que ce  cycle pathétique induit au plan économique et social dans nos pays », a déclaré le ministre sénégalais de l’Intérieur en marge de cette cérémonie d’ouverture de la troisième Conférence régionale à Dakar. Le ministre Antoine Félix Diome de rappeler, « Le Sénégal pour sa part, a très tôt mis en place des dispositifs de riposte. Ainsi dès 2005, il a intégré dans son arsenal juridique répressif de lourdes sanctions contre les auteurs de trafic de migrants ou d’infractions connexes ».  Poursuivant M. Diome renseigne: « En 2018,  il a été créé au sein de la Direction de la police de l’air et des frontières dont je salue ici la présence du Directeur, du Contrôleur général des polices, Mame Seydi Ndour, un dirigeant bon spécialisé avec une connaissance nationale. Il s’agit bien de la DNLT. La Division donc de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées. Sans oublier auparavant, il a été créé au Ministère de la Justice, une cellule nationale de lutte contre la traite des personnes. Mais au-delà de tous ces mécanismes, il a été jugé nécessaire d’aller plus en avant c’est pour cette raison principalement que Son Excellence le président de la République Macky Sall a décidé en 2020 d’instituer au sein du Ministère de l’Intérieur un comité interministériel de lutte contre l’immigration irrégulière. Et cette structure regroupe des acteurs étatiques mais aussi non étatiques de la prise en charge inclusive de tous les aspects liés à l’immigration irrégulière dans ses dimensions transversales, préventives et communautaires. À en croire le ministre Antoine Félix Diome, « Toutes ces actions (…) et de contrecarrer les tentatives (…) voire de démanteler carrément des réseaux criminels de trafiquants ou de traite de personnes. Ces initiatives ardues de l’État sénégalais ont permis également à conduire à des succès des actions de populations avec des pays partis de la Déclaration de Niamey ». « Cette troisième réunion régionale de hauts cadre de sécurité intégrée, défense et de justice de notre pays est une occasion pour faire le point sur les actions déjà réalisées au titre de la Déclaration de Niamey certainement de se projeter sur d’autres états ».  » La Déclaration de Niamey à travers son mécanisme de suivi institué lors de la première Conférence les 19 et 19 jui  2018 en application des point (…) de ladite déclaration est un instrument pertinent de prévention contre le trafic de migrants et la traite de personnes dans le sens où elle permet de faciliter la coordination et la coopération entre les États partis ».

Pour rappel, les travaux de ces trois jours des participants de cette troisième Conférence régionale seront clôturés par une conférence de presse ce jeudi après-midi.

Par Senpresse.net

 

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