Répression violente des manifestations au Sénégal: Trois morts dénombrés et des blessés

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Déclenchées dans près que tout le pays depuis l’annonce du report sine die des élections présidentielles du 25 février, les manifestations sont violemment réprimées par les forces de l’ordre.  Ces répressions qui ont été intensifiées le vendredi dernier lors des manifestations à Dakar et dans beaucoup de contrées du pays, ont provoqué des morts. Un jeune étudiant du nom de Alpha Tounkara de l’université Gaston Berger de Saint-Louis, a succombé à ses blessures après avoir reçu une balle dans le ventre le vendredi soir. L’horreur s’est poursuit à Dakar où aussi un jeune commerçant du nom de Mamadou Guèye dit Modou, a passé de vie à trépas le samedi après avoir lutte contre la mort dans un hôpital de la place suite à une balle réussie au niveau du ventre. Les manifestations qui se sont poursuivies jusque hier samedi dans d’autres localités du pays, ont fait des morts à Ziguinchor. D’après des sources sûres, un jeune homme, a été abattu froidement par des éléments chargés de faire régner l’ordre. Pis, plusieurs blessés graves ont dénombrés dans cette ville et à Bignona où on accuse les forces de défense et de sécurité d’avoir des balles réelles pour mater les manifestants. Avec des images à l’appui, on voit l’impact des balles sur les corps des blessés à Ziguinchor et à Bignona.

Alors que la situation s’emballe dangereusement depuis l’annonce et le vote d’une loi modifiant le décret qui a appelé le corps électoral à l’Assemblée nationale, avec des manifestations et des morts d’hommes, le président de la République Macky Sall s’entêtant à rester au pouvoir en dépit de la pression tous azimuts contre sa décision, appelle les acteurs politiques au dialogue. Lequel dialogue pour lui le salut nationale pour éviter au pouvoir de tomber sur d’autres forces. En accordant une interview à nos confrères de Associate press (AP), le Chef de l’Etat sénégalais au cœur de tout ce problème, semble ne pas être prêt à revenir sur sa décision et d’organiser à la date du 25 février.

Ainsi le président Macky Sall qui est de plus en plus esseulé par tous les segments de la vie économique politique et religieux du pays, a même renouvelé sa confiance à son Premier ministre Amadou Bâ dont le candidat recalé du PDS, a accusé être en connivence avec deux magistrats qui auraient reçu de lui des pots de vin pour l’éliminer.

En tout cas, la situation qui prevaut actuellement avec ces manifestations réprimées dans le pays, il serait très difficile de réunir tous les protagonistes sur une même table. Il y a une rupture de confiance entre le président Macky Sall et une bonne partie des candidats.

Par Senpresse.net

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