Babacar Fall, expert électoral:  « Les élections se tiendront à date échue »

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Il ne fait pas de doute que la prochaine présidentielle se tiendra le 25 février 2024.Il, c’est l’expert électoral, Babacar qui a donné cette assurance ce mardi sur les ondes de la radio Sud fm. 

« Les élections se tiendront à date échue, ça c’est vraiment le calendrier électoral », a-t-il rassuré. Mieux renchérit le membre du Gradec, « C’est ce que tout le monde souhaite ». Poursuivant M. Fall soulignera: « Nous devons tout faire pour que ces élections se tiennent à date échue ». « Mais encore une fois, il faut des préalables. Il faut des discussions », rappellera l’expert électoral.
Non sans occulter la tension politico judiciaire en cours dans le pays, Babacar Fall prévient « Les germes d’un conflit électoral sont déjà là ».
« On est dans une situation de tension ou vraiment rien  n’est sûr », insistera-t-il avant de dire, « Je pense que l’essentiel des acteurs devrait avoir comme préoccupation de s’occuper de suivre le processus électoral ». « Parce qu’on sort de la période de révision. Aujourd’hui on est à la phase de traitement des données de la révision. On va aller vers la publication le 31 mai et le contentieux va ouvrir à partir du 1er jusqu’au 15 juin. Et si on sort de cela, il y a également le parrainage qui devrait en principe démarrer à partir du mois d’août.  Toutes ces questions là devaient être discutées », renseigne l’expert électoral. Qui s’interroge en ces mots, « Est-ce que le parrainage va être enlevé? Ou est-ce que cela va être rediscuté pour être allégé au niveau des modalités pour que ça soit plus souple? »  « Il y a beaucoup de questions en suspens sur le  processus électoral, également sur le cours politique. C’est cela je parlais de situation inédite qui fait qu’aujourd’hui on ne peut jurer de rien. Nous n’avons que des incertitudes », a-t-il alerté soulignant « Je pense qu’il appartient aux acteurs politiques de s’asseoir de discuter dans la sincérité de mettre fin à ce climat d-délecter à ce climat de calme de tension ». Et il termine: « Je pense que la responsabilité première incombe à l’Etat, au président de la République qui doit créer des conditions pour qu’il y ait un apaisement ».  « Il ne suffit pas simplement d’appeler au dialogue il faut quand-même poser des actes (…) créer des conditions de dialogue, apaiser le climat politique, libérer les détenus politiques en essayant de trouver une issue heureuse à tous ces conflits. Il faut donc que les gens puissent s’asseoir, discuter aujourd’hui des réformes nécessaires qu’il faudra apporter au code électoral en vue de régler ces questions liées à l’inéligibilité de candidats », détaillera Babacar Fall du Gradec. 
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