Impact de la mutuelle panafricaine : Le Groupe de l’ ARC mise la protection de la vie des populations vulnérables…

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Le Groupe de l’ARC a annoncé hier, le lancement officiel de son tout premier produit d’assurance paramétrique contre les risques épidémiques à fort impact avec la participation de la République du Sénégal en tant que tout premier pays africain adhérent à ce mécanisme de financement innovant. 

La Mutuelle panafricaine de gestion des risques (African Risk Capacity Ou ARC) est un régime novateur d’assurance contre les phénomènes météorologiques extrêmes conçu pour aider les États membres de l’Union  africaine à résister et se remettre des ravages causés par les catastrophes naturelles telles que la sécheresse, les inondations, ou les cyclones tropicaux, mais également les foyers et flambées épidémiques. Le Sous-Secrétaire général des Nations Unies et directeur général du groupe de l’ ARC, Ibrahima Cheikh Diong a indiqué qu’en 2015, « les ministres africains des finances ont demandé à l’ARC de développer un produit pour répondre aux rapides besoins de financement des pavs afin de contenir les épidémies de maladies infectieuses à fortimpact, et compléter les efforts du Centre adres pays aurivention et de lutte contre les maladies (Africa CDC) ». D’autant plus, en 2022, le Groupe de l’ARC et ses partenaires ont finalisé le développement dudit produit qui fournira une assurance paramétrique aux États membres de l’Union africaine (UA) pour trois agents pathogènes responsables d’épidémies graves en Afrique. Il s’agit notamment de la maladie à virus Ebola, la maladie à virus Marburg, et la Méningite.

Les raisons de la création de l’ARC

«L’Afrique et ses partenaires ont longtemps manqué de mécanismes de financement susceptibles de répondre efficacement aux catastrophes naturelles. Dans sa forme actuelle, le système d’intervention en cas de catastrophe naturelle n’est pas aussi rapide ou équitable qu’il devrait ou pourrait l’être », a souligné , Ibrahima Cheikh Diong. A l’en croire, les appels à l’aide internationale sont généralement organisés au cas par cas, au lendemain d’une catastrophe, contraignant les gouvernements à puiser dans les fonds destinés au financement des activités de développement essentielles et à les réaffecter à des mesures d’urgence. « Ce n’est qu’alors que l’aide d’urgence peut être acheminée auprès des personnes qui en ont le plus besoin, et il est le plus souvent trop tard. La perte des movens de subsistance, l’épuisement des ressources et le recul des acquis du développement font que le nombre de personnes souffrant d’un manque de nourriture chronique, de malnutrition et d’extrême pauvreté est toujours plus important dans tous les pays d’Afrique », a soutenu Le sous- secrétaire général des Nations Unies.

Allant dans le même contexte, Dr Marie Khémesse NGOM NDIAYE, Ministre de la Santé et de l’Action sociale a soutenu que la  flambée épidémique et les urgences de santé publique multiples, complexes et transfrontalières, aggravées pour certaines par le changement climatique, nécessitent une meilleure gestion des risques à l’avenir.

C’est la raison pour laquelle, la Mutuelle panafricaine de gestion des risques, Institution spécialisée de l’Union africaine, a été très tôt identifiée et ciblée pour aider les pays membres à améliorer leurs capacités de planification, de préparation et de réponse aux événements météorologiques extrêmes notamment la sécheresse, les inondations et les autres catastrophes naturelles, afin de protéger les populations vulnérables contre de tels événements. Le Programme de gestion des risques épidémiques couvre notamment les objectifs sur «l’amélioration de la préparation et la réponse aux épidémies grâce à la détermination du profil du risque, le renforcement de l’efficacité des interventions avec l’élaboration de plans opérationnels sensibles au genre, la mise à disposition de financements rapides, prévisibles et catalytiques pour permettre une réponse gouvernementale à un stade précoce de l’épidémie et la la promotion de la solidarité sous régionale et panafricaine à travers la mutualisation du risque épidémique».

 

DIANA DIA

 

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